L’entretien d’embauche

Il peut prendre différentes formes :

  • Face à face entre le recruteur et le candidat.
  • L’entretien avec plusieurs interlocuteurs.
  • L’entretien en situation : Le candidat doit simuler une ou plusieurs situations en poste de travail.
  • L’entretien collectif qui permet d’informer plusieurs candidats en même temps et qui pourra ensuite déboucher sur un entretien individuel avec les candidats qui vous intéressent.

Préparation de l’entretien :

  • Analysez le CV et la lettre de motivation et faites une liste de vos questions, des points à vérifier, des thèmes à approfondir.
  • Préparez un plan qui va vous guider dans le de déroulement l’entretien. Suivez ce même plan pour tous les entretiens afin de conserver un processus équitable pour tous les candidats.

Déroulé de l’entretien :

  • Une phase d’interview du candidat sur son CV, son expérience, sa formation.
  • Une phase de présentation du poste.

Les formalités administratives liées à l’embauche

Vous avez maintenant terminé le processus de recrutement et trouvé un collaborateur. Vous avez par conséquent un certain nombre de formalités à accomplir.

Avant toute démarche, il est important que vous déterminiez la convention collective qui vous est applicable :

Elle dépend de votre activité principale qui est définie par le code APE attribué par l’INSEE – à titre d’exemple 5610A correspond à la restauration rapide.

Si plusieurs activités sont exercées au sein de la même entreprise, chacune peut dépendre d’une convention différente. Dans certains cas, aucune convention ne correspond, le code du travail s’applique alors directement.

Chaque convention collective a un numéro de brochure (ou de publication) et un numéro d’identifiant – idcc – déterminé par le ministère du travail.

Déclaration auprès des organismes de protection sociale(DPAE)

Cela doit être fait dans les 8 jours précédant la date d’embauche que votre activité relève du régime général (URSSAF) ou du régime agricole (MSA).

Pour faire votre déclaration à l’urssaf :

https://www.due.urssaf.fr/declarant/index.jsf

La DPAE permet en une seule déclaration d’effectuer les formalités suivantes :

  • Etablir la déclaration nominative préalable à l’embauche
  • En cas de première embauche, le déclenchement de votre immatriculation en tant qu’employeur auprès de l’urssaf
  • L’immatriculation du salarié à la CPAM (ou à la MSA si salarié agricole)
  • L’affiliation à l’assurance chômage
  • Déclenchement de la demande d’adhésion à un service de santé au travail
  • La déclaration d’embauche du salarié auprès de la médecine du travail pour la visite médicale obligatoire 

La retraite complémentaire

En tant qu’employeur, vous n’avez aucune démarche particulière à effectuer auprès des caisses de retraite Arrco et Agirc au moment du recrutement. Les nouveaux salariés doivent simplement être signalés au moment des déclarations sociales (sera fait par le prestataire ou la personne qui établit les bulletins de paie).

La prévoyance

Elle est obligatoire pour les salariés cadres. Pour les salariés non cadres, elle est obligatoire uniquement si la convention collective dont vous dépendez le prévoit.

La mutuelle (complémentaire santé)

Depuis le 1er janvier 2016, une couverture complémentaire santé collective (mutuelle d’entreprise) doit être proposée par l’employeur à tous les salariés, qui n’en bénéficient pas, en complément des garanties de base d’assurance maladie de la Sécurité sociale.
Tous les employeurs, y compris les associations, quelle que soit la taille de l’entreprise, sont concernés.

Autres formalités

  • Inscrire le salarié embauché sur le registre unique du personnel.
  • Pour les entreprises de plus de 50 salariés : adresser à la DARES un relevé mensuel des contrats de travail conclus ou résiliés au cours du mois.
  • Organiser la visite médicale.
  • Informer et former le salarié à la santé et sécurité.
  • Remettre au salarié une copie de la déclaration préalable à l’embauche et/ou de son contrat de travail.
  • L’informer sur la convention collective applicable dans l’entreprise.
  • L’informer sur les dispositifs collectifs d’épargne salariale dans l’entreprise et lui remettre un livret d’épargne salariale.
  • L’informer de la mutuelle d’entreprise obligatoire pour tous les salariés.
  • Lui remettre une notice complète sur les garanties ouvertes lorsqu’un régime de prévoyance est en place dans l’entreprise.
  • L’informer qu’il bénéficie tous les 2 ans d’un entretien professionnel.
  • Mettre en place le DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels).

Les affichages obligatoires dans l’entreprise

Pour vous en procurer un à personnaliser :

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Etablir le contrat de travail

Le contrat de travail permet de formaliser l’engagement du salarié et de l’employeur. Il est fortement recommandé de fournir au salarié un contrat écrit pour sécuriser l’embauche. Certaines conventions collectives rendent le contrat écrit obligatoire. Le contrat écrit est également obligatoire pour toute embauche en CDD (à défaut, le CDD est réputé conclu à durée indéterminée) ou à temps partiel (à défaut le contrat est réputé à temps plein).

Le contrat doit comporter notamment (non exhaustif) la qualification professionnelle et l’emploi occupé par le salarié, l’intitulé de la convention collective, la durée de la période d’essai s’il y en a une, la durée de travail, le montant de la rémunération et le cas échéant la date de fin du contrat dans le cas d’un CDD. La période d’essai n’est valable que si elle est mentionnée dans le contrat.

Certaines clauses sont illégales (droit de grève, d’adhésion à un syndicat…) et il ne peut pas être prévu une rémunération inférieure au SMIC ou au salaire minimum conventionnel (SMC).

Hormis le CDI à temps complet, tous les autres contrats doivent être écrits. (le contrat d’apprentissage, cdi à temps partiel, cdd…)

A noter : Le CDD ne peut être conclu, en principe, que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire et dans des cas limitativement énumérés par la loi (remplacement d’un salarié, accroissement temporaire d’activité, activité saisonnière….).

Le CDD ne peut avoir pour objet ou pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise. Vous ne pouvez donc pas employer des salariés en CDD pour faire face à un besoin structurel de personnel,

le risque est que le CDD puisse être requalifié en CDI.

Intégrer le salarié

Cette étape est importante car un travail réalisé dans de bonnes conditions participe également à la fidélisation des salariés, à la productivité et à l’attractivité de votre entreprise pour de futurs recrutements.

Rémunération et coût d’un salarié

La rémunération

Le salaire est la contrepartie du travail fourni. Son montant est fixé librement entre l’employeur et le salarié. Au moment du versement de son salaire, un bulletin de paie doit être obligatoirement remis au salarié.

Le salaire brut comprend l’ensemble des sommes convenues et des avantages accordés par l’employeur : Salaire de base, avantages en nature, primes, gratifications, pourboires, ainsi que des majorations prévues par la loi ou les accords collectifs (majoration pour heures supplémentaires, travail de nuit, du dimanche, travail salissant ou pénible…).

Pour évaluer le montant de la rémunération de votre futur salarié vous devez respecter les conditions suivantes :

  • Respect du SMIC ou du SMC (salaire minimum conventionnel)
  • Respect des conditions prévues dans les conventions ou accord collectifs
  • Respect des majorations prévues pour la rémunération des heures supplémentaires
  • Respect des principes d’égalité entre salariés
  • Non-discrimination (religion, orientation sexuelle…).

Le coût du salarié

Un autre point important est le coût qui sera supporté compte tenu de l’embauche de votre salarié.

Le coût total (salaire plus charges sociales) c’est-à-dire la somme que vous devrez réellement dépenser pour employer un salarié se calcule ainsi : salaire brut + cotisations patronales – cotisations salariales = coût total.

Les charges patronales varient entre 25 et 42 % du salaire brut.

Les charges salariales représentent environ 23 % du salaire brut, et ont un impact direct sur la paie du salarié puisqu’elles sont à sa charge – bien que collectées par les organismes sociaux (urssaf, caisse de retraite…) par l’intermédiaire de l’employeur.

Vous pouvez faire le calcul vous-même ou accéder à notre simulateur.

Dans certains cas, vous pourrez déduire toutes les aides sociales dont vous pouvez bénéficier (Réduction générale des cotisations, Acre, ZFU…).

L’aide unique aux employeurs qui recrutent en apprentissage

Les emplois francs

Les autres aides www.aides-entreprises.fr.

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