Sommaire

La législation contraint tout employeur de réaliser l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité physique et mentale des travailleurs qui peuvent exister au sein de l’établissement (articles R4121-1 à R4121-4 du code du travail).

Pour ce faire, il doit répertorier la liste des risques par unité de travail. Suite à quoi, il mettra en place une politique de prévention des risques recensés en mettant en place un plan d’action.

La mise à jour du document unique d’évaluation des risques professionnels est réalisée :

  • Au moins une fois par an;
  • Lors de tout aménagement important modifiant les conditions de travail ;
  • Lorsqu’il y a une donnée complémentaire influant l’évaluation d’un risque dans une unité de travail.

Salon de coiffure : Les risques professionnels liés aux locaux

Les sols et les escaliers sont-ils maintenus propres, secs et dégagés ?

Les sols encombrés ou glissants sont une importante source d’accidents et de chutes.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Balayer régulièrement les cheveux éparpillés sur le sol avec un balai en caoutchouc.
  • Nettoyer les sols régulièrement.
  • Choisir un revêtement de sol non glissant.
  • Supprimer ou signaler les dénivellations.
  • Munir les escaliers de rampes et de nez de marche.
  • Faire porter des chaussures antidérapantes avec un talon ne dépassant pas les 3-4 cm en privilégiant les chaussures fermées.

L’environnement de travail (niveau sonore, éclairage, ventilation) est-il adapté ?

Le bruit, l’éclairage, la température ambiante comme la qualité de l’air peuvent constituer des nuisances majeures dans le milieu professionnel si ils ne sont pas correctement régulés. Ils peuvent occasionner surdités, stress et fatigue, qui , à la longue, auront des conséquences sur la santé du salarié et la qualité de son travail. Pourtant, des moyens existent pour limiter l’exposition des travailleurs à ces nuisances. Les mesures collectives sont les plus efficaces.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Privilégier l’éclairage naturel.
  • Veiller à ce que les réserves et les escaliers soient bien éclairés : mettre en place si nécessaire un éclairage par détecteur de présence.
  • Si besoin, prévoir la possibilité d’occulter la lumière provenant des baies vitrées.
  • Éviter les contre-jour aux postes de travail.
  • Réduire le bruit à la source et agir sur la propagation du bruit (traitement acoustique des locaux de travail, cloisonnement…).
  • Donner aux salariés la possibilité de modifier l’ambiance sonore, notamment la musique.

Les équipements et le mobilier du salon sont-ils adaptés et leur position réglable?

Un équipement inadapté ou n’offrant pas la possibilité de régler hauteur et position peut induire des douleurs cervicales et des Troubles Musculo Squelettiques (TMS).

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Mettre à disposition des fauteuils ou bacs de shampooing réglables en hauteur. La hauteur optimale positionne les coudes est à 90°.
  • Prévoir un espace libre sous les bacs de lavage permettant au coiffeur de positionner correctement ses pieds.
  • Prévoir un espace suffisant entre les bacs et le mur pour permettre une circulation aisée du personnel.
  • Prévoir des fauteuils pour les clients réglables en hauteur et pivotant pour permettre au coiffeur d’être aussi proche que nécessaire de son client.
  • Sensibiliser le personnel à l’utilité de la modification de la hauteur du fauteuil du client selon la taille du client et la nature de la coupe.

Le stockage des produits et matériels est-il bien organisé  ?

Un stockage inadapté peut générer des accidents : chute d’objets, chute de plain-pied, émanation de produits nocifs, …

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Organiser le rangement des produits en fonction de leur poids, de leur condition de stockage et de leur fréquence d’utilisation.
  • Débarrasser les réserves des produits qui encombrent le sol et installer des rayonnages supplémentaires.
  • Dialoguer avec les fournisseurs pour adapter le conditionnement des produits livrés.
  • Utiliser les aides à la manutention adaptées aux colis (diable,…).
  • Déballer les colis et stocker les produits dans les endroits dédiés et  ventilés.

Les installations électriques sont-elles en bon état ?

La prévention du risque électrique repose sur la mise en sécurité des installations et, sur le respect des règles d‘utilisation des appareils.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • S’assurer que les salariés n’utilisent pas le matériel électrique avec les mains humides.
  • Avoir du matériel électrique conforme à la réglementation avec un indice de protection IP24 (contact direct et projection d’eau).
  • Porter une attention à la position des prises pour éviter des postures délétères (prise électrique à hauteur d’homme…).
  • Supprimer les rallonges électriques. Si nécessaire, utiliser un socle de prises avec câble d’alimentation et protection intégrée.
  • Faire vérifier annuellement l’installation électrique par une personne qualifiée ou organisme accrédité.
  • Respecter la réglementation lors de l’ajout de prises électriques (à plus de 60 cm d’un point d’eau, protection 30mA…).

L’entretien du salon est-il bien organisé ?

Le nettoyage permet de limiter les contaminations et d’assurer une bonne hygiène pour les clients et les salariés. L’entretien du salon est assuré par l’ensemble du personnel et / ou une société extérieure.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Effectuer un nettoyage et une désinfection quotidienne du salon (sols, plan de travail).
  • Choisir une conception et des matériaux qui facilitent l’entretien et limitent les postures contraignantes (parois mobiles, mobilier facilement nettoyable, encoffrement tuyau…).
  • Limiter les éléments de décoration de forme complexe ou difficilement accessibles.
  • Remplacer les produits d’entretien dangereux par des produits moins dangereux.
  • Mettre à disposition des gants adaptés aux produits d’entretien.

L’organisation du traitement du linge est-elle pensée afin de limiter les manutentions et les déplacements ?

La gestion du linge nécessite des changements de lieux impliquant beaucoup de manutentions. Les moyens de manutention doivent correspondre aux besoins et les machines à laver seront soigneusement choisies et implantées pour faciliter le travail.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Analyser les circuits du linge propre et du linge sale afin de limiter les manutentions, les déplacements et de limiter les risques sanitaires.
  • Choisir et implanter les machines à laver ou sèches-linge pour faciliter le travail  (capacité, hauteur de chargement, emplacement, espace disponible pour les moyens de manutention).
  • Utiliser une machine à laver et un sèche linge dédiés uniquement au linge utilisé dans le salon.

Des toilettes, vestiaires et un espace pour la pause sont-ils à disposition des salariés ?

Conformément à la législation, les salariés doivent avoir à disposition des toilettes équipées de lavabos, un vestiaire.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Mettre à disposition des salariés des sanitaires hommes/femmes avec à disposition un lavabo.
  • Prévoir le nettoyage de cet espace.
  • Fournir un dispositif de séchage des mains (essuie-mains jetables ou lavables, sèche-mains par air…).
  • S’assurer du bon respect des pauses et autoriser la prise des repas s’il existe un espace adapté.

Salon de coiffure : Les risques professionnels liés à la coupe et au coiffage

Les salariés ont-ils la possibilité de varier leur position de travail ?

Le maintien prolongé d’une position statique (assise ou debout) est néfaste pour la santé. La position debout avec piétinement peut provoquer une insuffisance veineuse et des douleurs dorso-lombaires. Les postures avec les bras au-dessus des épaules peuvent induire des douleurs au niveau des épaules ou dans le dos.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Mettre à disposition des tabourets de coupe sur roulettes et réglables en hauteur avec une assise rotative stable vis-à-vis du châssis.
  • Favoriser les changements de posture (ex. alternance gauche / droite ou assis / debout des postes de travail).
  • Avoir un châssis à 5 pieds pour la stabilité et un levier suffisamment long et facile d’accès.
  • Mettre des sièges et bacs client réglables en hauteur.

Les salariés ont-ils des outils de travail adaptés et en bon état ?

Des instruments (ciseaux, sèche-cheveux, brosses, rasoirs) inadaptés ou mal entretenus peuvent être à l’origine de douleurs, troubles musculosquelettiques ou blessures.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Utiliser des ciseaux ergonomiques sans anneaux ou anneaux rotatifs. Former les salariés à leur bonne utilisation.
  • Choisir des sèche-cheveux silencieux et d’un poids le plus léger possible. La poignée doit être adaptée à la morphologie de la main. La forme doit permettre une bonne prise de force.
  • Choisir des brosses légères dont le diamètre du manche offre une bonne tenue et pas trop larges avec des poignées courtes permettant une bonne prise de force.
  • Choisir des tondeuses sans fil, adaptées à la morphologie et offrant une bonne tenue.
  • Sensibiliser les salariés à l’utilisation du rasoir : l’utilisation et le changement de lame requièrent une attention particulière. Utiliser un conteneur pour les lames usagées.

Les outils sont-ils désinfectés correctement ?

L’utilisation d’objets tranchants lors de la coupe mais aussi lors de  l’affutage des outils peuvent provoquer des coupures mais également transmettre des maladies infectieuses.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Effectuer un nettoyage et une désinfection des instruments après chaque client en utilisant des produits désinfectants et en respectant leurs conditions de mise en œuvre.
  • Mettre à disposition du matériel de désinfection et s’assurer que les salariés désinfectent les outils.
  • Nettoyer les instruments avant de les placer dans les stérilisateurs UV et respecter les consignes du fabricant.
  • Désinfecter toute plaie du salarié même minime.

Les cheveux et le cuir chevelu des clients font-ils l’objet d’un diagnostic préalable?

Les cheveux et le cuir chevelu peuvent accueillir des parasites (poux, lentes…) pouvant infecter le salon et les salariés et générer des maladies infectieuses (gales…). L’application de produits sur un cuir chevelu infecté ou irrité (eczéma…) peut être contre-indiqué.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Faire un diagnostic lors de la prise en charge du client.
  • Établir et diffuser auprès des salariés la conduite à tenir en cas de diagnostic problématique.
  • Vérifier l’absence de parasites, d’eczéma, de coupures, etc.
  • Connaître les contre-indications d’emploi des produits appliqués.

Salon de coiffure : Les risques professionnels liés aux shampoings et aux produits cosmétiques

Connaissez-vous les dangers des produits que vous utilisez ?

Les activités de coiffure (coloration, défrisage, shampoing,…) nécessitent la préparation et l’emploi de substances chimiques pouvant présenter des risques. L’information des salariés par l’employeur est une obligation. Cela permet au salarié de prendre conscience du danger et de mettre en œuvre les bonnes pratiques pour limiter les risques.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Faire connaitre les risques liés aux produits utilisés et les modes opératoires préconisés par le fabricant.
  • Choisir des produits conformes à la réglementation européenne et au code de la santé publique (se renseigner auprès de votre fournisseur).
  • Prévoir un espace spécifique et correctement ventilé pour la préparation des produits.
  • Éviter de déconditionner un produit et garder le produit dans son emballage d’origine.
  • Mettre en place une aspiration à la source pour capter les produits volatiles (poudre, vapeur, etc.).

Les salariés portent-ils des gants lors des shampooings ?

Le personnel est en contact fréquent avec l’eau, les shampooings et les produits irritants/allergisants provenant des produits.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Mettre à disposition et s’assurer du port des gants pour réaliser les shampooings. Il est conseillé des gants à longues manchettes (30 cm minimum) de préférence en nitrile ou en latex naturel non poudré.
  • Informer le personnel sur les conduites à tenir : rinçage des gants réutilisables avant de les retirer, séchage des gants entre deux utilisations, gants jetables à usage unique, éviter les changements de température de l’eau (ni trop chaude, ni trop froide).

Des mesures sont-elles en place pour une utilisation des produits en sécurité ?

Les effets sur la santé de ces produits peuvent être plus ou moins graves en fonction de la dangerosité du produit, de la durée ou de la fréquence d’exposition.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Fournir des gants adaptés lors de la préparation, de l’application des produits et du rinçage des produits.
  • Informer les salariés sur les conduites à tenir lors du nettoyage et le séchage des gants.
  • S’assurer d’une bonne ventilation générale du salon (VMC, aération naturelle des locaux…).

Les règles d’hygiène pour préserver les mains des salariés sont-elles bien appliquées ?

Le contact fréquent avec l’eau et les produits cosmétiques décape la peau et détruit son film protecteur. Dermatose, rougeurs, fissures, crevasses, irritation et allergie cutanée eczéma des mains sont fréquents.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Rincer systématiquement les mains après chaque shampooing.
  • Ne pas utiliser le shampooing pour se laver les mains.
  • Se laver les mains avec du savon neutre ou surgras.
  • Ne pas porter de bijoux.
  • Utiliser une serviette sèche pour essuyer ses mains en les tamponnant sans les frotter.
  • Appliquer une crème protectrice sur les mains environ toutes les 2 heures.

Salon de coiffure : Les risques professionnels liés à l’organisation du travail

La charge de travail est-elle équilibrée entre les salariés ?

Une charge de travail mal équilibrée entre les salariés, le manque de temps et les délais trop courts contribuent à augmenter les dysfonctionnements et aggraver les tensions. Le manque de pauses ou d’alternance entre des tâches plus ou moins sollicitantes ainsi qu’une durée de travail excessive sont des facteurs organisationnels qui augmentent le risque de TMS car ils ne permettent pas une récupération suffisante.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Faciliter l’entraide et la participation à l’organisation du travail.
  • Enrichir le travail en alternant les activités durant la journée.
  • Mettre en place des pauses, et un temps de pause suffisant pour le déjeuner.
  • Programmer les plannings de travail des salariées en avance.
  • Organiser, gérer l’accueil téléphonique et l’accueil des clients.

Les horaires en décalage par rapport à une journée de travail classique font-ils l’objet de mesures de prévention adaptées ?

Le travail le samedi et les horaires en décalage par rapport à une journée de travail classique peut être source de difficulté d’organisation personnelle .

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • S’assurer que les horaires de poste (début et fin) sont compatibles avec les horaires de transport en commun.
  • Permettre aux salariés d’anticiper leur planning, prévoir des marges de manœuvre pour les échanges d’horaires entre salariés quand les effectifs le permettent.

Les règles d’hygiène sont-elles connues et bien appliquées ?

Le port d’une tenue de travail permet de se prémunir contre de nombreux risques, notamment la propagation des agents infectieux.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Utiliser des dessertes de travail ou des mallettes de rangements fermées.
  • Respecter les règles d’hygiène concernant les vêtements de travail.
  • Ne pas porter de bagues car les irritants peuvent être piégés sous la bague et favoriser la dermatite de contact d’irritation.
  • Bien éliminer ses déchets (lingettes, contenants vides, etc.) et les confiner dans des poubelles fermées pour limiter les émissions de substances dangereuses.

L’ambiance de travail est-elle calme et les échanges respectueux ?

Une ambiance de travail dégradée peut entraîner des dysfonctionnements, du stress et des conflits. La possibilité de partager les façons de faire sur le travail offre une bonne opportunité de lever des craintes et des interrogations, facteurs de crispation.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Maintenir un bon équilibre entre les ressources disponibles et la charge de travail, anticiper les périodes de forte activité.
  • Définir clairement la répartition des tâches.
  • Assurer une bonne adéquation entre compétences et tâches à effectuer.
  • Désamorcer si besoin les situations de conflits par le dialogue direct et le rappel des règles aux personnes concernées.
  • Favoriser les échanges et l’entraide entre les salariés.

La gestion des mécontentements client est-elle prise en compte ?

Les violences externes, qu’elles soient verbales ou physiques, font partie des risques psychosociaux et doivent être évaluées et prévenues au même titre que les autres risques. Elles génèrent une charge mentale particulière.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Suivre et gérer les incidents afin d’identifier et traiter les causes récurrentes.
  • Communiquer le plus clairement possible auprès des clients pour limiter les incompréhensions et les litiges (tarifs, services…).
  • Définir et diffuser aux salariés des consignes sur la conduite à tenir en cas de litige avec un client.

Le risque de braquage est-il pris en compte dans l’organisation et l’aménagement du point de vente ?

Tout commerce est susceptible de faire l’objet de tentatives de braquage. Ces situations violentes et traumatisantes doivent être anticipées, notamment par des mesures organisationnelles et d’aménagement du commerce, pour en limiter la probabilité et les conséquences.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Acquérir et installer un dispositif d’encaissement sécurisé, sans manipulation d’argent par les salariés.
  • Informer clairement la clientèle (affichage visible de l’extérieur) sur la présence d’un tel dispositif dans le commerce (ces dispositifs permettent aussi d’éviter les erreurs de caisse et les problèmes d’hygiène associés à la manipulation d’argent liquide).
  • Organiser les phases d’ouverture et de fermeture du point de vente pour les rendre les plus sûres possible (pas de salarié seul…).

Existe-t-il une procédure connue pour gérer les situations d’urgence ?

En cas d’accident, malaise, départ de feu, il est important que les salariés sachent comment réagir pour limiter les dommages.

Pour en savoir plus, consulter la page web INRS “Évacuation, intervention et consignes de sécurité” du dossier web “Incendie sur le lieu de travail”.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Définir une procédure de gestion des urgences et la faire connaître, l’afficher et sensibiliser régulièrement les salariés.
  • Constituer et vérifier régulièrement une trousse de premier secours. Faire connaitre son emplacement aux salariés.
  • Informer le personnel de l’emplacement de la trousse de secours.
  • Vérifier régulièrement le contenu de la trousse pour remplacer les produits périmés ou manquants.

Les nouveaux embauchés, salariés temporaires, apprentis et contrats de professionnalisation sont-ils accueillis et informés sur la sécurité et la santé au travail ?

Les salariés ayant moins d’un an d’ancienneté sont particulièrement exposés aux risques d’accidents. Il faut donc être particulièrement attentif à eux.

Les missions confiées aux apprenants par l’entreprise d’accueil doivent être conformes au projet pédagogique. Les alternants bénéficient du statut de salarié notamment en matière de santé et sécurité au travail.

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Accueillir les nouveaux en leur expliquant tous les éléments nécessaires à leur sécurité. Organiser cet accueil, prévoir éventuellement un livret d’accueil.
  • Prévoir le temps nécessaire à son intégration et à son apprentissage en fonction de son niveau.
  • Désigner les salariés tuteurs en charge des apprenants en fonction de leurs compétences et de leur charge de travail. Les former à leur rôle. S’assurer que le tutorat se fait aussi sur les aspects sécurité.
  • Les sensibiliser aux risques présents dans l’entreprise et à leur poste de travail.

Dans le cadre des prestations réalisées au domicile des clients, les déplacements sont-ils organisés en tenant compte des temps de trajet?

Les déplacements doivent être organisés (lieux, itinéraires, durée de la prestation).

Mesures déjà en place ou à mettre en place :

  • Optimiser la prise de rendez-vous afin d’éviter des déplacements inutiles.
  • Intégrer la gestion des aléas dans la planification des déplacements.
  • Interdire l’utilisation du téléphone, même avec un kit mains libres, dans les phases de conduite.
À ne pas rater !
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